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Fiche pièce
Ton beau capitaine



L'AUTEUR
Schwarz-Bart Simone



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Ton beau capitaine
Schwarz-Bart Simone

Ces fiches sont soumises au respect de la propriété intellectuelle.
Fiche réalisée par Kathleen GYSSELS et Dany TOUBIANA


  Guadeloupe
1987
Le Seuil, Paris, 1987
 
Genre
Drame

Nombre de personnages
1 femme
1 homme
La femme est une voix sur une poste radio à cassette

Longueur
1 acte
4 tableaux
58 pages


Temps et lieux
Guadeloupe, période contemporaine

Thèmes
les souffrances de l’exil , le couple face à l’immigration

Mots-clés
adultère , couple , créolité , exil , immigration , lettre
 
 

  Consultation de la fiche par rubriques
 

Un premier repérage : la fable
Résumé de la pièce

Parcours dramaturgiques
Analyse dramaturgique qui fait apparaître l'originalité de la structure et son fonctionnement général par rapport à l'espace, au temps, aux personnages, etc.

Pistes de lecture
Analyse plus philosophique et poétique, voire linguistique qui permet de dégager une interprétation et les véritables enjeux de la pièce

De plain-pied dans le texte
Un extrait

Du texte à la scène
Petite histoire de la pièce de ses conditions d'écriture à sa création en passant par les lectures dont elle a pu faire l'objet

Pour poursuivre le voyage
Extraits de presse ou d'entretien au sujet de la pièce

 
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Un premier repérage : La fable

Ton beau capitaine raconte l'histoire de Wilnor, un travailleur haïtien qui s'est expatrié en Guadeloupe pour des raisons économiques. Il reçoit régulièrement des cassettes de sa femme Marie-Ange, restée au pays.

La pièce est une longue lettre sous forme de cassette et de sa réponse. Dans sa lettre-cassette, Marie-Ange finit par avouer à son mari qu'elle attend un enfant d'un autre homme. Cet homme est un ami de Wilnor, venu lui apporter de l'argent de la part de son mari. Après un moment de refus et de désarroi, Wilnor accepte et semble pardonner à Marie-Ange, mais ses espoirs de retour s'évanouissent avec cette nouvelle. La fin de la pièce souligne son désarroi et met l'accent sur la misère qui, contraignant les gens à émigrer, les laisse absents à leur propre vie. Toutefois, Schwarz-Bart laisse la fin ouverte : le lecteur ignore finalement si Wilnor se laisse mourir à petit feu (ayant brûlé de surcroît les billets que sont les "économies de ses économies") ou si "Ton beau capitaine", formule avec laquelle il finit sa lettre d'adieu, finira par se réunir avec son épouse pour élever ensemble l'enfant bâtard.

 
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Parcours dramaturgiques

Unité ou éclatement ?
La pièce de Simone Schwarz-Bart présente un aspect unitaire, cependant nous pouvons y repérer une sorte de "raccommodage" de morceaux de vie, sans relation apparente les uns avec les autres. Simone Schwarz-Bart appartient à cette lignée d'écrivains, désignés sous le nom d'"écrivains-rapsodes", selon l'heureuse expression de Jean-Pierre Sarrazac. Enregistrant les changements sociaux, recomposant les lambeaux de vies d'errants et de migrants, caribéens mais tout aussi bien "universels", les rapsodant, la dramaturge enchevêtre les thèmes, les entrelace ou les oppose pour éclairer d'un jour nouveau l'histoire immédiate de la société antillaise des dernières décennies du XXe siècle. L'allégorie reste actuelle avec la nouvelle crise d'immigrés affluents de Syrie, d'Afrique, de l'Est.

La structure dramaturgique explose (absence de scènes bien découpées au profit du tableau) et comme chez Brecht, le drame de l'individu n'a rien d'intimiste mais s'inscrit exclusivement dans la sphère sociale. L'introduction de l'étranger dans la sphère familière d'une société qui s'en détourne glisse un élément qui intrigue, étonne et suscite une interrogation. Schwarz-Bart recourt au zoom d'un évènement apparemment anodin (l'arrivée d'une cassette sous forme de lettre) pour grossir la réalité socio-historique. Le microcosme de l'histoire individuelle recompose la réalité du macrocosme de l'Histoire.

Un drame humain intime et universel
Évoquer cet itinéraire personnel revient pour Simone Schwarz-Bart à parler politique et à interroger l'histoire des Antilles françaises dans leur rapport avec les Grandes Antilles : comment se fait-il que le voisin d'Haït soit si mal reçu par ses frères de couleur ? Pourquoi tant de racisme à son égard ? La dimension intime s'inscrit dans le social et rappelle qu'aux Antilles, tout est traversé par l'esclavage et le préjugé de couleur ; la question de l'origine et de l'inégalité entre les sexes est aussi liée à celle du "gender" et à la dialectique du maître et de l'esclave. "L'homme est un rat, la femme est une rate", conclut Wilnor : à son libertinage (feint) répondrait l'infidélité de sa concubine ; hommes et femmes se valent sur absolument tous les terrains, mais l'enfant qui naît de ses "passes" ne doit sous aucun prétexte en être victime. Le principe de la vie et donc de la sauvegarde de l'enfant des limbes (qu'était aussi Solitude du roman éponyme d'André Schwarz-Bart, La Mulâtresse Solitude, 1972) sont sacrés, selon les auteurs, pourrions-nous écrire, tant Simone et André écrivent en tandem, même si c'est Simone qui signe cette pièce en un acte en 1987, moment de crise des boat people (haïtiens et cubains). Chaque fois, les Schwarz-Bart nous tendent un miroir et nous obligent à reconnaître nos souffrances souvent liées à des questions d'appartenance à l'une ou l'autre "race", "classe", "sexe", voire religion, langue, nation. L'absence conduit à l'effritement du couple et à la transformation de Marie-Ange et Wilnor "en courant d'air". Cette dernière expression intrigue puisqu'elle raccorde le sort tragique de l'Haïtien aux personnages du Dernier des Justes, le premier roman d'André sur la Shoah. En effet, il finissait son Goncourt 1959 par cette phrase renversante : "six millions de Luftmensche devinrent Luft" (en allemand dans le texte) et le narrateur dévasté par son exploit de narrer l'inénarrable d'ajouter : "je ne traduirais pas".

Une pièce métissée
Un mot sur l'emploi de la cassette comme outil de communication : elle renvoie d'abord à la conviction des auteurs qu'il faut préserver la mémoire des témoins de désastres à travers ces supports (comme l'ont fait Spielberg et Geoffrey Hartman, cf. The Shoah Foundation). Mêlant dans le récit des formes différentes comme la lettre, le conte et même le mythe, Simone Schwarz-Bart métisse les genres, mais aussi les langues et les traditions théâtrales. Les protagonistes sont tantôt les personnages d'un drame intimiste, tantôt les "coryphées" qui racontent l'oppression et la non-existence. Mettre en mots l'histoire de ces "non-existants" est une façon de court-circuiter l'hégémonie du discours dominant qui se veut et se voit unifié. En s'interrogeant sur le sort des sous-prolétaires de tous les pays, tous ceux qui depuis la nuit du temps émigrent de force ou volontairement à la Guadeloupe, "cette île à mauvaise mentalité" décrite par Télumée Miracle (le premier roman de Simone Schwarz-Bart, éminemment théâtral, lui aussi, publié en 1972) ramène dans les mémoires la traite des esclaves et remet en question le concept de la diaspora, phénomène universel. S'ils avaient dédié leur premier roman co-écrit, Un plat de porc aux bananes vertes en 1967 au fondateur de la négritude, Aimé Césaire (et à Elie Wiesel), Ton beau capitaine dément l'utopie d'une négritude transfrontalière et transatlantique.

 
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Pistes de lecture

Mythes et réalité
Le drame de Wilnor se déroule dans une pièce unique en Guadeloupe. La belle maison à colonnades que Wilnor décrit à Marie-Ange n'existe que dans son imagination, vieux mensonge de l'immigré qui cache aux siens la réalité sordide dans laquelle il survit. Pourtant, à partir de cet univers clos et limité du monde, Wilnor décrit la réalité de l'exil.
"Ce sont les petites choses qui m'incitent à écrire plutôt que les grandes", avoue la dramaturge. Ton beau capitaine est né du déclic provoqué par un fait banal : à Goyave, où elle habite, un voisin vient un jour frapper à sa porte. Il est haïtien ; il tient à la main une cassette que sa femme, restée au pays, lui a adressée et il souhaite lui emprunter un lecteur de cassettes. À travers l'histoire de Wilnor et Marie-Ange, c'est toute la misère et la solitude de l'immigration, souvent seule solution pour les "nègres des nègres, les moins que rien, les cocos secs", suite aux dictatures, corruptions, bouleversements économiques et désastres naturels qui paralysent l'île. Le départ vers la Guadeloupe fait de Wilnor un "chiffonnier" comme l'a décrit Walter Benjamin pour de millions de juifs de l'Est partis à la recherche d'une meilleure vie : à la place de la fortune espérée, c'est "le pain de l'errance" et surtout la torture de la séparation et la condition de paria qui les attend.
L'auteure dénonce les silences de la société à la fois guadeloupéenne et française insistant sur les refoulements accumulés depuis des décennies. L'accent est mis ici sur une situation que les Antillais connaissent bien, celle de l'oppression. Celle-ci naît de l'immigration, situation d'autant plus tragique ici puisqu'elle est infligée par des gens qui ont connu les mêmes épreuves de la servitude et du racisme, sous la tutelle d'une France arrogante.

Esclavages et exils d'hier et d'aujourd'hui
Examinant les ravages de l'exil, Simone souligne les antinomies de la société guadeloupéenne, les anciens esclaves devenant à leur tour exploiteurs. Les secrets familiaux révèlent en fait les difficultés d'insertion, les oppressions dans une société inégalitaire.
En apprenant que Marie-Ange est enceinte, Wilnor mesure alors toute l'étendue de sa misère. Comme ailleurs, l'auteure marque son intérêt pour les petites gens. Wilnor et Marie-Ange sont les frères de Ti-Jean et Télumée, mais, à l'inverse de ces deux protagonistes, Wilnor a perdu l'assurance qui naît de l'enracinement dans une nouvelle terre et l'aide d'une partenaire. Loin de son "Ange" dont il connaît par cœur chaque geste, chaque parole, il regarde tout ce qui l'entoure "comme de la fumée". Les vraies valeurs se sont défaites et sa femme et lui sont devenus les victimes de tous les abandons. Le culte de l'argent, premier fantasme qui a suscité tous les autres, a fait sombrer leur relation qui ne survit que dans une sorte d'onirisme de la communication et des nouveaux réseaux sociaux. À cause de la misère, Wilnor a été poussé vers des rêves qui n'ont fait que le soumettre à l'impérialisme de ceux, anges invisibles et sans nom dans la pièce, qui le tiennent par sa bourse, soit qui détiennent le pouvoir de l'argent. Originaire d'un petit pays qui représente à une petite échelle, l'histoire de la décolonisation avec des figures de résistance comme celles du Roi Christophe ou de Toussaint Louverture, il est le pestiféré à l'heure qu'il est : 1987, date de la publication, coïncide aussi avec l'hystérie collective aux Etats-Unis sur les "coupables" du Sida, les trois H référant aux homosexuels, hémophiles et Haïtiens.
Derrière l'histoire de Wilnor et Marie-Ange se profilent l'esclavagisme ancien et moderne, et la naissance d'enfants hors mariage, à cause de relations contractées souvent dans l'ambiguïté d'amours consenties, de prostitution ou de chantage.

Paradoxes de l'identité antillaise, quêtes irrésolues
Face à des auteurs comme Césaire qui ont affirmé la vigueur de l'identité nègre aux Antilles, on se trouve aujourd'hui dans une situation identitaire plus mouvante. Simone Schwarz-Bart fait entendre les grincements d'une histoire et d'une époque plus complexes. Loin des mythes du "héros" ou de "l'héroïne" de résistance et d'un théâtre de lutte, est née une forme d'idéologie de l'opposition que l'on retrouve adaptée aussi dans d'autres théâtres en français.
Plutôt que d'interroger l'histoire officielle évidente ou une contre-histoire univoque de colonisés qui serait en fait le symétrique de la première, l'auteur s'intéresse aux lézardes de l'histoire. Les faits s'y déroulent sans chronologie et comportent une haute valeur mémorielle.
Le choix du métissage, de "l'impur", sont les voies proposées pour défaire l'Un/e et l'identité unique. Dans la littérature antillaise, le métis a été la preuve historique d'une mésalliance entre le Blanc et la Noire, l'oppresseur et sa victime. Tout Antillais serait "un bâtard de l'Europe et de l'Afrique" (selon Césaire), concept supplanté par le rhizome (Glissant, d'après Deleuze et Guattari) : nous sommes tous métis et cette conscience devrait aider à mieux concevoir nos relations avec l'Autre.

 
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De plain-pied dans le texte

LA VOIX
Wilnor, je voudrais être un bateau qui s'en va vers la Guadeloupe. Là-bas, j'arrive et tu montes à l'intérieur de moi, tu marches sur mon plancher, tu poses ta main sur mes membrures, tu me visites de la cale à la cime du mât. Et puis tu mets la voile et je t'emmène dans un pays loin, loin, très loin. (Pause.) A l'autre bout du monde, peut-être, où les gens vous regardent pas comme des moins que rien, des cocos secs. Wilnor, y a-t-il donc pas un pays sur la terre où nous Haïti on peut travailler, envoyer quelque argent chez soi, de temps en temps, sans se transformer en courant d'air ? (Pause.) Wilnor, beau capitaine, si ma lettre te trouve le matin, je te souhaite le bonjour ; et si ma lettre te trouve le soir, (ton ample et cérémonieux), je te souhaite le bonsoir. (Pause.) Ta femme en cassettes. (Pause.) Marie-Ange.

(Un raclement de gorge inquiet, puis la voix.)

LA VOIX
A propos, tu vas peut-être te demander pourquoi je t'ai laissé sans nouvelles pendant trois longs mois. C'est justement de ça, de ça même que je voulais te parler, aujourd'hui, et je m'aperçois que c'est la seule chose dont je n'ai rien dit. Mais que veux-tu, mon cher, il y a parfois certains mots qui vous stoppent, vous restent en travers de la gorge, comme des arêtes de poisson. J'essaierai encore demain, avec la grâce de Dieu.

Extrait du Tableau I (pp. 19-20)

 
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  Du texte à la scène…

Cette pièce a été créée aux troisièmes Rencontres Caribéennes de théâtre en Guadeloupe, le 28 avril 1987, puis reprise, la même année, au Festival des Francophonies de Limoges. Elle était mise en scène par Cyto Cavé, un metteur en scène haïtien et jouée par deux magnifiques acteurs antillais : Max Kénol et Marianne Mathéus. Depuis, la pièce a notamment été reprise.

 
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Pour poursuivre le voyage


Du texte à la scène
Cette pièce a été créée aux troisièmes Rencontres Caribéennes de théâtre en Guadeloupe, le 28 avril 1987, puis reprise, la même année, au Festival des Francophonies de Limoges, dans une mise en scène de Syto Cavé, un metteur en scène haïtien et jouée par deux Antillais : Max Kénol et Mariann Mathéus. Depuis, la pièce a été reprise de nombreuses fois : par Tomàs Gonzalez à l'Instituto Superior de Arte de La Havane à Cuba en novembre 1993, puis en version anglaise (Your handsome captain) par Seret Scott au Ubu Repertory Theater à New York en mars 1988 et par Jean Small au Creative Arts Centre de Kingston en Jamaïque en février et mars 1993. Le rôle de Marie-Ange, "femme-cassette" a parfois été, au mécontentement de Simone, joué par une actrice alors qu'elle devrait rester une présence irréelle, comme une voix qui hante de nuit l'insomniaque. Noël Jovignot respecte cette volonté quand il met en scène la pièce à la Chapelle du Verbe Incarnée au festival d'Avignon en juillet 2004 avec Ruddy Sylaire dans le rôle de Wilnor et Ina Boulanger (pour la voix de Marie-Ange).

Bibliographie
Bérard Stéphanie, "Au nom des loa : Vaudou et Théâtre dans Ton beau capitaine de Simone Schwarz-Bart", Ma Comère, The Journal of the Association of Caribbean Women Writers and Scholars, vol. 9, 2007, pp. 97-103.

Bérard Stéphanie, "Haïti en Avignon : Ton beau capitaine, Les enfants de la mer et Thérèse en mille morceaux, trois pièces de théâtre, trois visions d'Haïti", Africultures, nº 61, décembre 2004, pp. 175-178.

Bérard Stéphanie, "Entretien avec Noël Jovignot, metteur en scène de Ton beau capitaine de S. Schwartz-Bart, Avignon, juillet 2004", Africltures.com

Gyssels, Kathleen, Marrane et marronne: la coécriture réversible d'André et de Simone Schwarz-Bart, Leyde, Brill ed. 2014.

Gyssels Kathleen, "I Talked to a Zombie : Displacement and Distance in S. Schwarz-Bart's TBC", in Ici/Là, Place and Displacement in Caribbean Writing in French, ed. Mary Gallagher, Amsterdam, Rodopi, 2003, pp. 227-51.

Gyssels Kathleen, "Chevauchés des dieux' : Mambos et Hassides dans l'œuvre schwarz-bartienne ", Journal of Haitian Studies 18:2, 2012, pp. 83-99.

Gyssels, K., "Le marranisme absolu dans l'œuvre d'André et de Simone Schwarz-Bart", Présence Francophone: revue internationale de langue et de littérature 79, 2012, pp. 39-65.

Gyssels, K., "Adieu foulards, adieu madras": doublures de soi/e dans l'oeuvre réversible schwarz-bartienne, Nouvelles études francophones 26.1, 2011, pp. 112-31.

Gyssels, K., "La malemort dans Ton beau capitaine", MaComère 6, 2004, pp. 77-87.

Miller, Judith. "Caribbean Women Playwrights: Madness, Memory, but Not Melancholia." Theater Research International, 23, 3, 1998, pp. 225-232.

Murdoch, Adlai H. "Giving Women Voice: Alienation and Communication in Ton Beau Capitaine." Œuvres et Critiques, XXVI, 1, 2001, pp. 134-143.

Ruprecht, Alvina. "Performance transculturelle: une poétique de l'interthéâtralité chez Simone Schwartz-Bart." Poétiques et imaginaires. Francopolyphonie littéraire des Amériques. Eds. Pierre Laurette et Hans-George Ruprecht. Paris: L'Harmattan, 1995, pp. 313-326.

 
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Fiche réalisée par Kathleen GYSSELS et Dany TOUBIANA

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